Règles de vie en collectivité:

   Nous devons oublier les conforts dans lesquels nous vivions, on a la plupart du temps des nattes à la place du lit, des toilettes traditionnelles, des lampes à piles ou si possible l’électricité, une moustiquaire.

Des fois, des salles de classes servent de logement, ou bien une grande salle peut servir de salle à coucher à toute l’équipe....

 

C’est en cela même la vie du volontaire et il n’y a rien de plus intéressant que de partager ces moments là ensemble.

 

  Compte tenu du partage d’un lieu de vie entre plusieurs personnes, des règles et des comportements sont à respecter.

Le volontaire est appelé à observer un certain nombre de règles pour pouvoir consolider la cohésion du groupe.

      - Chaque volontaire est tenu de respecter un calendrier de roulement précisant le déroulement du séjour.

     - Les volontaires organisent également des activités de loisirs :

des randonnées sur les montagnes, dans les forêts, des soirées culturelles ou autres activités sportives.

Les volontaires sont alors appelés à apporter des jeux qu’ils en possèdent et peuvent contribuer à une bonne ambiance sur le chantier.

Les activités doivent s’organiser en groupe car la vie collective est de règle.

 

    - Les volontaires sont tenus d’évoluer toujours en groupe. Les différentes sorties doivent se faire en groupe. Ceci va dans l’intérêt supérieur des volontaires pour des raisons de sécurité.

 

   Retenons que le camp chantier n’est pas un lieu de débauche.

 

Déroulement des activités:

 

Le groupe des volontaires bénévoles vit ensemble et travaille environ 7 heures par jour et 5 jours par semaine.

Les matinées sont principalement réservées pour l’activité proprement dite et les après-midi sont consacrés pour les activités secondaires.

 

Les mercredis et les vendredis après-midi sont consacrés aux animations et loisirs enfants.

 

EMPLOI DU TEMPS JOURNALIER:

 

06 H 00…………………REVEIL EQUIPE DE CUISINE

06H 30………………… REVEIL GENERAL

07H-7h45………………PETIT DEJEUNER + LECTURE DE RAPPORT

08H00…………………..DEBUT DES ACTIVITES

11H30………………… FIN DES ACTIVITES

12H30………………….DEJEUNER

13H-15H……………….PAUSE

15H00………………….REPRISE DES ACTIVITES

17H00………………….FIN DES ACTIVITES

19h00………………….DINER

23H00…………………FERMERTURE DES DORTOIRES

 

Participation aux tâches quotidiennes:

 

 Il n’est pas exclu qu’il soit demandé aux volontaires de participer régulièrement aux tâches liées au nettoyage, à la cuisine, à la vaisselle. Souvent, il y a des groupes de corvées qui  sont constitués et ces groupes assument leur tâche quotidienne selon une manière rotative établie où chaque bénévole est appelé à participer chaque jour à une corvée durant le chantier… 

 

 

  Fonctionnement des groupes de corvées:

 

Les tâches quotidiennes : achats, cuisine, vaisselle etc. sont faites à tour de rôle par les petites équipes formées à cet effet. Le groupe est scindé en 4 équipes A, B, C et D.

 Voici le tableau de fonctionnement des corvées :

 

 

LUNDI

MARDI

MERCREDI

JEUDI

VENDREDI

SAMEDI

DIMANCHE

CUISINE

A

B

C

D

A

B

C

MENAGE

B

C

D

A

B

C

D

VAISSELLE

C

D

A

B

C

D

A

EAU

D

A

B

C

D

A

B

 

 L’équipe de cuisine a pour tâche de préparer le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner pour le groupe durant la journée.

L’équipe de ménage se doit de débarrasser la table après le repas, mettre au propre la cuisine et les sanitaires et balayer le réfectoire (salon). Mais le balayage des dortoirs est propre à chaque membre occupant.

L’équipe de vaisselle lave les plats et les ustensiles de cuisine après chaque repas.

L’équipe de corvée d’eau doit chercher de l’eau dans un puits à côté ou un peu plus loin pour la boisson, pour la cuisine et pour la vaisselle.

Mais chaque volontaire doit chercher de l’eau pour son bain personnel et pour sa lessive.

 

Notez que ces chantiers internationaux qui s’organisent nécessairement autour d’un projet d’intérêt général et qui sont des carrefours de rencontres interculturelles favorisent l’apprentissage de la citoyenneté, suscitent l’émergence de solidarité locale et permettent la mobilisation de volonté autour de la valorisation du patrimoine, qu’il soit culturel, naturel ou bâti et sont des lieux de formation.

 

Respect de la tranquillité d’autrui:

 

Il faut tenir au respect des voisins au niveau du bruit, mais également à celui des autres habitants de la maison si certains d’entre eux dorment.

 

Consommations : 

 

Tabac : même si aucun membre de l’association n’est fumeur, l’usage du tabac est toléré mais exclusivement en dehors du groupe, mais aussi pas devant les enfants et les personnes âgées. Les fumeurs doivent veiller à ne pas éparpiller leurs mégots n’importe où en utilisant un cendrier.

Pour les consommateurs, il est inutile de ramener une cargaison de cigarettes de France, sachant qu’au Togo un paquet coûte entre 400 et 800 Francs CFA.

 

Alcool : les boissons alcoolisées sont consommées exclusivement en dehors des périodes de travail. La consommation est tolérée tant qu’elle ne nuit pas aux relations et à l’efficacité des bénévoles.

 

Cannabis : l’usage de produits stupéfiants, telle que la marijuana est fortement réprimandé par la loi togolaise. Un usager pris en flagrant délit de consommation peut s’attirer de très graves problèmes avec les forces de l’ordre. Ces derniers ne sont vraiment pas tendres avec les hors la loi.

C’est pour cette raison que l’utilisation de ces produits n’est pas acceptée au sein de l’association.

 


DIFFICULTÉS  ÉVENTUELLES 

 

  Problème de langue

Vous remarquerez tout le long du séjour que les volontaires locaux parleront souvent à côté de vous leur langue vernaculaire « éwé » entre eux quoi qu’on ait eu à le leur interdire.

Parfois ça laisse croire qu’ils parlent de vous ou qu’ils parlent pour que vous ne compreniez ce qu’ils disent.

 Nous vous rassurons que la plupart du temps ce n’est pas ça, mais plutôt une habitude naturelle qu’ils ont à parler « éwé » entre eux.

C’est un problème crucial qui peut causer de l’isolement des volontaires expatriés.

 

Nous vous prierons qu’une fois que vous serez face à cette situation, de ne pas vous sentir exclus, mais cherchez plutôt en inverser la tendance en leur parlant le Français.

 

 Vol

Ils arrivent (rarement) que les volontaires expatriés soient victimes de vol.

Nous vous prierons de prendre soin de vos objets de valeur en les mettant dans vos sacs et en les fermant à clé, de ne pas les laisser traîner partout.

Vous pourriez librement circuler avec la photocopie de votre passeport en plus d’une carte de volontaire que l’association vous établira.

 

 Consommation de cannabis

La consommation de cannabis est mal vue au Togo, et est interdite par la juridiction Togolaise. Toute personne trouvée avec en sa possession du cannabis est passible d’une sanction pénale.

 

De la même façon, la consommation de cigarette est aussi mal vue mais n’est pas du tout interdite par la loi. Et cette conception de la chose fait surtout que les jeunes ou les mineurs qui fument sont considérés comme des voyous.

 

 Problème d'intégration

Il arrive que les volontaires arrivent individuellement et c’est parfois la première fois qu’ils viennent en Afrique. Ils peuvent aussi ne pas être habitués à s’exprimer dans une langue étrangère.

Il est donc normal qu’ils soient un peu réservés, inquiets, ou même méfiant à l’égard de ce qui se passe. Dans ce cas, il faut chercher à discuter avec l’animateur du chantier ou les autres volontaires qui chercheront à venir vers vous pour se familiariser.

 Le groupe du chantier développe sa propre identité, à laquelle chaque volontaire contribue.

C’est un aspect essentiel du travail volontaire que de respecter les opinions, d’agir au profit d’une communauté ou d’une société en général. C’est une famille qui se crée lors de nos projets à MHJVD.

 

Tous les volontaires sont des gens biens et cool et sympa comme en témoignent les volontaires expatriés. Une semaine suffit pour intégrer vraiment l’équipe

 

 Sous-groupes

La création des sous groupes joue négativement sur l’organisation du projet. Un autre problème fréquemment rencontré sur un chantier provient du fait qu’une nationalité domine, qui préfère s’éloigner pour mieux partager loin de la masse. Ce n’est pas un fait que l’association encourage. Chacun doit alors faire un effort d’approcher les volontaires d’une autre nationalité.

 

 Conflits

Il est évident d’avoir des points de vue parfois différents. Partout où des personnes différentes se rencontrent, des conflits peuvent naître en raison de différence sociale, manière de voir les choses, le manque de motivation. Si des personnes différentes ont des opinions différentes sur par exemple : l’organisation du travail ou des loisirs, tout le monde doit exprimer ses idées et ses sentiments pour des résolutions. Un problème dévoilé vaut mieux qu’un problème caché. Dans un groupe qui n’est rassemblé que pour trois semaines, il ne faut pas oublier les limites posées par la durée du séjour, et il est souvent mieux de garder à l’esprit l’objectif, le bon fonctionnement du chantier et la réalisation de ses objectifs.

 

 Préjugés envers différentes nationalités

Il arrive que certains volontaires souvent de même nationalité pour des questions d’intérêt commun ont des préjugés sur d’autres, alors ce que nous recommandons dans la majeur partie des cas, c’est que les volontaires qui se livrent à ce genre de pratique puissent faire preuve d’esprit de solidarité pour la bonne marche de la mission .C’est plutôt bien de faire l’effort de connaitre les autres ,sans aucun jugement, sans déduction. Tous gens qui sont présents ont une volonté de construction du monde, l’action sociale, l’humanitaire, les soucis d’aider des enfants et populations démunies.

  Différences de concepts moraux 

 De la différence des cultures découlent des différences dans les concepts moraux, ou dans les attitudes par rapport aux rôles de l’homme et de la femme dans la société.

Cela peut donc poser des problèmes lorsque des personnes venant de pays ou de milieux différents se rencontrent. Il est important de respecter toutes les normes et toutes les valeurs, et de ne pas penser que telle ou telle manière de faire et de penser est supérieure à une autre. Il faut comprendre les systèmes de valeurs en observant les sociétés d’où les gens viennent. En l’espace de trois semaines, personne ne peut attendre de qui que ce soit de laisser tomber tout ce qu’il a appris et vécu chez lui jusqu’à ce jour. Mais on peut bien sûr apprendre beaucoup sur un chantier, parce qu’on peut observer des attitudes et des manières différentes d’aborder les choses.

 

 Choc culturel

Une personne qui voyage à l’étranger peut souffrir d’un choc culturel. Cela peut par exemple arriver à des volontaires africains qui vont en Europe, ou à des volontaires européens qui voyagent en Afrique, etc…

Un choc culturel survient lorsqu’une personne non préparée se trouve soudainement environnée par une population et une culture complètement différentes de celles auxquelles elle est habituée. Cela commence par les choses quotidiennes telles que les repas, le climat, la langue, les expressions non verbales, le fait de dormir par terre, les transports (autobus surpeuplés), la différence de végétation, les insectes (mouches, fourmis, etc..). Si toutes ces petites choses s’accumulent, la personne peut réagir physiquement et psychologiquement à leur encontre.

Les symptômes d’un choc culturel, qui se développe normalement sur une durée de temps plus longue que celle d’un chantier, sont les suivants :

Il y a au début une période d’enthousiasme et d’euphorie. La personne communique intensément avec les gens du pays ou de sa propre nationalité, goûte les plats locaux, visite de nombreux endroits. Son attitude envers le pays qu’elle visite est extrêmement favorable, elle peut même affirmer que tout y est mieux que dans son propre pays. Cette phase d’enthousiasme est suivie d’une longue période de déprime et de frustration. La personne recherche alors le contact des gens de son pays d’origine, semble introverti, solitaire, devient commère, isolée. Elle commence à avoir des préjugés contre le pays où elle se trouve, et son opinion générale à l’égard de ce dernier et de sa population peut être négative et agressive.

 

Symptômes présentés généralement par les personnes atteintes du choc culturel:

 

.Mal du pays

 

.Irritabilité, colère

 

.Ennui, goût de rien

 

.Isolement, ou contacts seulement avec les internationaux

 

. Refus de s’intégrer à la communauté

 

On peut éviter un choc culturel ou en limiter les effets en se préparant intensément (en se renseignant sur le pays que l’on va visiter, en rencontrant des personnes originaires de ce pays, etc..) et en se familiarisant peu à peu à cette nouvelle culture.

 

 Atténuer le choc culturel

- Etre réaliste et avoir des attentes positives

 - Essayer de comprendre les choses

- Faire l’effort de ne pas s’isoler du restant du groupe

- Etre un peu ouvert avec les gens du pays d’accueil et les volontaires locaux

- Se respecter les uns les autres

 - Garder contact avec ses amis et parents

- Faire le point sur les objectifs au départ fixés - Avoir le sens de l’humour.

 

Le choc culturel ne doit pas se présenter comme la base d’un échec mais une possibilité de curiosité. Aller à la découverte du monde africain.

 

ATTENTES APRES LA MISSION

Après le séjour du volontaire ou des volontaires nous souhaiterions :

- Garder contact avec lui

 - Le volontaire peut nous trouver une association partenaire

- Il peut faire la promotion de notre association par les affiches ou sur le net

- Il peut nous aider dans la politique de recrutement de volontaires nouveaux

- Il peut en témoigner, en fournissant et en donnant des informations utiles aux futures volontaires

 - Il peut ou peuvent créer des blogs ou des sites avec des photos sur les missions

 - Il peut servir de témoignage

- Nous trouver si possible des financements pour nos projets auprès des organisations qui œuvrent dans le volontariat international ou parfois auprès des particuliers au service de la cause humanitaire - Il peut organiser une exposition de photos des activités associatives.